Ces chiffres, ce sont des vies, des visages, des victimes auprès desquelles je m’engage pour faire reconnaître et faire valoir leurs droits.
Aiguiller les femmes et les enfants victimes de violences pour qu’ils puissent être mis en sécurité est une mesure préalable nécessaire.
Puis, avant toute démarche, sans jugement notamment de genre, de race, d’identité sexuelle, je recueille la parole des victimes, je les aide à nommer les actes, à les qualifier et je les informe, les conseille, les rassure.
Le monde judiciaire est tortueux, difficile, il a son propre tempo, son lexique, ses subtilités, ses codes qui peuvent impressionner voire décourager les victimes.
Je suis là pour assister la personne à toutes les étapes de la procédure :
plainte – confrontation (si elle s’avère strictement indispensable, ce qui est rarement le cas) – constitution de partie civile – procès (tribunal correctionnel, Cour d’assises, Cour criminelle), expertise médicale…
Chaque étape est préparée et vous serez assisté.e.
Je décrypte, j’explique, j’éclaire pour que les victimes deviennent actrices.eurs de leur défense et qu’ensemble, nous parvenions à une issue favorable.
Que vous soyez ou ayez été victime de violences sexuelles, de violences conjugales, de violences gynécologiques, de violences intrafamiliales, une défense engagée et combative sera menée !
Mon intervention en tant qu’avocate s’inscrit au sein d’une chaîne humaine de compétences.
Un dispositif partenarial au sein duquel nombre de professionnel.le.s interagissent pour permettre aux victimes d’être entendues, prises en compte, protégées, informées, soignées, défendues. Un travail en commun pour favoriser la réparation des victimes et leur permettre de changer la trajectoire de leur vie.
PROCUREUR.E
Son rôle est capital ! Magistrat.e du ministère public
chargé.e de l'action publique dans le ressort d'un
tribunal judiciaire (TJ), il.elle est forme avec les
substitut.e.s et les vice-procureur.e.s, magistrat.e.s
également, ce que l’on appelle le parquet d'un
tribunal judiciaire. Sa mission consiste à rechercher
et faire rechercher l'existence d'infractions et de
décider de la réponse pénale à apporter. En fonction
des faits portés à sa connaissance, le.a procureur.e
décide soit d'engager des poursuites, soit de
mettre en œuvre une procédure alternative aux
poursuites, soit de classer sans suite la procédure.
JUGE AUX AFFAIRES FAMILIALE (JAF)
Comme son nom le laisse supposer, le Juge aux Affaires
Familiales (JAF) est compétent.e dans tous les litiges
familiaux dont il / elle est saisi.e. Dans le cadre de violences,
c’est elle ou lui que l’on peut saisir en urgence pour
obtenir par exemple une ordonnance de protection.
Il est préférable mais pas obligatoire de faire appel à
un.e avocat.e pour préparer au mieux vos demandes.
JUGE DES ENFANTS*
La.e Juge des Enfants est saisi.e lorsque des risques
graves pèsent sur la santé et/ou la sécurité mentale,
physique, matérielle et morale de.s enfant.s.
Elle.il peut être saisi.e par l’enfant lui-même, par un
parent seul, le.a tuteur.rice, l’Aide Sociale à l’Enfance
ou tout service ayant la charge de l’enfance, le.a
Procureur.e de la République qui est généralement
prévenu.e par les services du département ou par
tout fonctionnaire témoin d'une infraction commise
contre l'enfant.
La/le juge des enfants peut être saisi.e en cas de
violences conjugales afin notamment de mettre en
place un étayage pour aider la mère elle-même
victime de violences. Il est indispensable de se faire aider d'un.e avocat.e.
UNITE MEDICO-JUDICIAIRE (UMJ)
Le passage aux UMJ, bien qu'éprouvant,
est indispensable pour :
Un rendez-vous vous sera proposé via les services
de police ou de gendarmerie, si ce n'est pas le
cas demandez-le!
JUGE D'INSTRUCTION
La/le juge d'instruction est chargé.e des enquêtes
concernant des infractions criminelles (viol, féminicide,
tentative de féminicide etc..) et des infractions
délictuelles complexes. Il/elle dirige l'enquête.
Il est indispensable dans ce cadre d'être assisté.e
d'un.e avocat.e pour faire valoir ses droits: être
entendu.e, préparé.e à cette audition, pouvoir formuler
des demandes d'actes (audition de témoins,
reconstitution, expertise etc...).
POLICE MUNICIPALE
POLICE NATIONALE ET GENDARMERIE
Composez le 17 ou le 114 par SMS
Les policier.ère.s commencent à être mieux
sensibilisé.e.s et formé.e.s pour identifier les
différentes formes de violences conjugales et les
principaux mécanismes psychologiques en jeu.
Le chemin est encore long mais leur intervention
est souvent incontournable.
Ils sont tenus de prendre toutes les plaintes et
ne peuvent pas imposer le dépôt d'une simple main
courante. Le premier contact sera sans doute effectué
par la plaintière ou le plaintier de permanence.
L'enquête concernant les violences intrafamiliales
sera ensuite confiée à un service spécialisé appelé
brigade de protection des familles (BLPF). Il existe
également des services spécialisés pour le traitement
des affaires d'agressions sexuelles et de viols. Un dépôt
de plainte, surtout concernant plusieurs années de
violences, se prépare avec un.e Avocat.e.
Quelques commissariats acceptent de prendre les
plaintes à domicile voire sur un lieu d'hospitalisation.
Le Cabinet saura vous orienter au mieux.
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Arrêt Berthollet - Vauquelin
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