D’après la lettre #17 de l’Observatoire National des Violences Faites aux Femmes datée de Novembre 2021,
73% des femmes victimes de violences physiques et/ou sexuelles par conjoint ou ex-conjoint n’ont effectué aucune démarche auprès des forces de sécurité.
55% des femmes victimes de violences physique et/ou sexuelles par conjoint ou ex-conjoint n’ont effectué aucune démarche auprès des forces de professionnel.le.s ( médecin, psychiatre, psychologue, association etc…)
7 victimes sur 10 ont subi des faits répétés
Seules 10% des plaintes pour viol aboutissent favorablement.
Si l’impact psychologique est majeur, si la procédure n’est pas toujours aisée et si les professionnel.le.s ne sont pas toujours bien formé.e.s, quelques idées reçues doivent être combattues.
Différentes mesures de protection existent.La loi n° 2019-1480 du 28 décembre 2019 visant à agir contre les violences au sein de la famille comprend notamment :
Le renforcement de l’ordonnance de protection des victimes de violences : la loi dispose désormais explicitement qu’un dépôt de plainte préalable n’est plus nécessaire et que la/le juge aux affaires familiales doit statuer dans un délai maximal de six jours à compter de la fixation de la date d’audience.
L’élargissement du port du bracelet anti-rapprochement, dans le cadre de la procédure de l’ordonnance de protection ou bien avant ou après jugement, à titre de peine de l’auteur des violences, à la demande ou avec le consentement exprès de la victime.
Le téléphone grave danger : le procureur de la République peut attribuer un TGD à une victime, qui bénéficie d’une interdiction de contact de l’auteur, mais aussi si l’auteur est en fuite ou lorsqu’une demande d’ordonnance de protection est en cours devant le juge aux affaires familiales.
Tout cet arsenal peut être mis en oeuvre avec un travail en partenariat.
Il est de notre rôle de travailler à votre protection dans le cadre de toutes les procédures: pénales, affaires familiales etc…
C’est absolument faux ! La loi prévoit la suspension du droit de visite et d’hébergement du conjoint violent. Les JAF et Juges des Enfants n’ont qu’une mission : prendre des décisions dans l’intérêt de l’enfant.
Un conjoint violent n’est jamais un bon parent. Nous travaillerons ensemble à faire valoir vos droits dans le strict respect de l’intérêt de vos enfants. L’exercice exclusif de l’autorité parentale pour la mère victime de violences, la réserve des droits de visite et d’hébergement du père ou à tout le moins l’exercice d’un droit de visite dans un lieu protégé seront systématiquement demandés en cas de violences intrafamiliales.
Le travail en partenariat permet d’aboutir à votre mise à l’abri en urgence et à votre relogement de manière pérenne.
Surtout, si vous le souhaitez, la loi vous permet désormais dans le cadre d’une demande d’ordonnance de protection d’obtenir l’attribution du logement familial.
Le recours à l’aide juridictionnelle a été facilité pour plusieurs procédures dont l’ordonnance de protection.
En outre, dans le cadre de différentes procédures dont celle devant les JAF des demandes financières sont formulées (ex: contribution à l’entretien et à l’éducation des enfants).
Le terme de violence conjugale ne concerne pas que les couples mariés ou pacsés ! La violence est dite « conjugale » dès lors que la victime et l’auteur sont ou ont été dans une relation sentimentale.
Ils peuvent être mariés, concubins, pacsés, petits amis même sans cohabitation. Les faits sont également punis, même si le couple est divorcé, séparé ou a rompu son Pacs.
J’ai la sensation que mon conjoint/ex-conjoint sait tout ce que je fais, à qui je parle où je vais.
Vous n’êtes pas folle!
Les auteurs de violences conjugales mettent en place de nombreux stratagèmes du type caméra, tracker, logiciel espion.
Des démarches peuvent être mis en oeuvre avec le Cabinet.
Pour en savoir plus et vous aider :
https://www.guide-protection-numerique.com/
Lorsqu’on est victime de violences qu’elles soient ou non intrafamiliales, notre psychisme est profondément impacté.
L’impact peut être tel que la victime va présenter différents troubles dont des troubles de la mémoire.
Si cela se produit, ne vous inquiétez-pas, une prise en charge spécifique peut être envisagée.
De nombreux professionnel.les ont travaillé sur la question du psychotraumatisme et ses conséquences dont la mémoire traumatique : https://www.memoiretraumatique.org/psychotraumatismes/introduction.html
Nous prendrons le temps d’établir votre récit en fonction de l’état de votre mémoire. Nous travaillerons avec des professionnel.le.s pour expliquer les mécanismes en jeu.
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Arrêt Berthollet - Vauquelin
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